Après les annonces du président Macron, la naissance d'un mouvement d'ampleur
13. 7. 2021 : Les premières réponses spontanées des Soignants.
17. 7. 2021 : Premier samedi : le mouvement des Blouses Blanches hérite de la structure des Gilets Jaunes
21. 7. 2021 : Les "anti-pass" prennent l'Hôtel de Ville à Chambéry
22. 7. 2021 : Devant le Sénat, la discussion populaire continue
24. 7. 2021 : Acte II : alors que les provinces se mobilisent, les Gilets Jaunes débarquent sur les Champs-Elysées
04. 8. 2021 : Appel à la grève nationale
07. 8. 2021 : 237 000 manifestants
14. 8. 2021 : Le mouvement s'inscrit dans la durée (l'exemple de la Bretagne)
11. 9. 2021 : Dernier samedi de mobilisation avant l'application du passe sanitaire pour les salariés (le 15 septembre) : la stratégie du gazage massif !
16. 9. 2021 : 3 000 Soignants suspendus.
19. 9. 2021 : Les "pro-pass" contre-attaquent !
22. 9. 2021 : 3 000 ou 300 000 suspendu.e.s ?
23. 9. 2021 : Une secrétaire d'hôpital interviewée par France 5 après avoir été suspendue de son poste.
29. 10. 2021 : Pass sanitaire : la fronde sénatoriale
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23/11/2021 12:44
Guadeloupe : les soignants auront accès aux vaccins contre le Covid-19 sans ARN messager
Le gouvernement s'est engagé à fournir des vaccins contre le Covid-19 sans ARN messager aux soignants en Guadeloupe qui le désirent. Cela répond à l'une des demandes portées par ceux qui contestent l'obligation vaccinale, a rapporté mardi 23 novembre le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu.
En Guadeloupe, en réponse à plusieurs manifestations contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale, le gouvernement a décrété un couvre-feu de 18h à 5h qui restera en place jusqu'au 23 novembre. Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait savoir ce 20 novembre qu'une cinquantaine d'agents du GIGN et du Raid allaient être envoyés en Guadeloupe. Maïté Hubert M’Toumo, secrétaire générale de l’Union générale des travailleurs guadeloupéens, syndicat qui fait partie des organisations ayant appelé à une mobilisation générale, fait le point sur la situation.
Lancement d'une grève générale illimitée contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire en Guadeloupe
L’appel à la grève générale aujourd’hui pour protester contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale… Une remake de 2009 avec le LKP en chef d’orchestre…
Chantal Horn•Publié le 15 novembre 2021 à 06h55
La fin de l’état d’urgence sanitaire en Guadeloupe, ce 15 novembre marque aussi la fin de report vaccinal. Dès lors l’application de l’obligation vaccinale s’applique dans tous les établissements concernés.
Les acteurs du LKP ont l’intention de faire une nouvelle détermination de force. Ce lundi risque donc d’être une journée noire pour la Guadeloupe. Les actions des leaders syndicaux du Lyannaj Kont Pwofitasyon sont prévues sur l’ensemble du territoire.
Un remake de 2009 où le mouvement avait duré 44 jours ? Pas si sûr, en tout cas aujourd’hui, les revendications sont tout autres. Et les dirigeants, militants et sympathisants sont fermes, et ne lâcheront rien tant qu’ils n’obtiendront pas gain de cause, car la mobilisation s’intensifie dans le secteur de la santé et au SDIS. D’autres secteurs seront également mobilisés car l’obligation vaccinale entre en vigueur aujourd’hui et rien ne justifie un nouveau report.
Et c'est là que le bât blesse... Depuis 5 mois, des manifestations contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire ont lieu tous les samedis dans le département.
Aujourd'hui, l'ensemble des salariés du secteur de la santé, les psychologues de l'Education nationale, les travailleurs du social et du médico-social, ainsi que les pompiers, qui ne seront pas en mesure de présenter un schéma vaccinal complet recevront leur courrier de suspension.
L'intersyndicale le crie haut et fort depuis 17 juillet, "nous n'accepterons aucune mise à pied, aucun licenciement, aucune sanction, à l'encontre des pompiers, soignants, travailleurs des établissements médico-sociaux, des pharmacies, des professionnels de santé, des psychologues..."
"Après le carnet vaccinal, le statut vaccinal, Macron annonce l'abonnement vaccinal", lance le LKP, pointant du doigt la 3e dose qui devient par la même occasion le premier rappel, ajoute le Lyannaj Kont Pwofitasyon.
Rappel qui débute dès le 15 décembre prochain pour les personnes de plus de 65 ans, se poursuivra avec les 50-64 ans, avant d'être généralisé à l'ensemble de la population.
Le LKP soutient qu'il est criminel de jeter à la rue des femmes et des hommes, des pères et des mères de famille, qui n'ont commis aucune faute, tout simplement parce qu'ils refusent de se faire injecter un produit en lequel ils n'ont pas confiance.
Pass sanitaire : Le Sénat rejette en bloc la prolongation jusqu'au 31 juillet rétablie par l’Assemblée
Il n’y a pas d’accord en vue. Le Sénat, dominé par l’opposition de droite, a rejeté en bloc jeudi, en nouvelle lecture, le projet de loi de « vigilance sanitaire » qui ouvre notamment la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. L’Assemblée nationale doit voter vendredi une ultime mouture du texte conforme aux voeux du gouvernement.
Les sénateurs du groupe Les Républicains « déposeront, sans doute dans les prochaines heures, un recours devant le Conseil constitutionnel », a d’ores et déjà annoncé Stéphane Le Rudulier (LR). Des recours sont aussi prévus par les députés LR et de gauche.
Prolongation du passe sanitaire : le Sénat vote un texte profondément remanié
Publié le :
Le Sénat a adopté jeudi, après modifications, le projet de loi "portant diverses dispositions de vigilance sanitaire", amendant le texte soumis par l'Assemblée nationale en ramenant la période de prolongation de la période transitoire de sortie d'état d'urgence sanitaire au 28 février 2022.
Le Sénat, dominé par l'opposition de droite, a engagé, jeudi 28 octobre, un bras de fer avec le gouvernement en ramenant du 31 juillet au 28 février la prolongation des mesures de freinage contre l'épidémie de Covid-19 et en prévoyant une sortie territorialisée du passe sanitaire.
France : Emmanuel Macron impose la vaccination pour les personnels de santé
La vaccination contre le COVID-19 va devenir obligatoire pour le personnel des hôpitaux ou en contact avec des publics fragiles, a déclaré lundi Emmanuel Macron lors d’une allocution.
Pass sanitaire: Le corps médical prend la parole sur tiktok.
Je rends ma blouse, nous sommes désormais des contaminants, le corps médical, infirmières et infirmiers prennent la parole.
https://www.youtube.com/watch?v=gaXHw0c8W-g
Samedi 17/07/2021 - A Besançon, les manifestants sont bloqués devant la Préfecture :
Arrivés rue de la Préfecture, la tension est montée d'un cran et des manifestants ont reçu du gaz lacrymogène par la Police Nationale qui bloquait l'accès à la Préfecture alors qu'une partie des manifestants s'étaient dispersés.
3e journée de mobilisation pour les "anti-pass" à Chambéry en une semaine. Ils étaient entre 200 à 400 à manifester ce 21 juillet, jour d'entrée en application du pass sanitaire dans les lieux de loisirs. Un cortège non déclaré mais hétérogène et déterminé. Fanette Debuisson et Agathe Bildstein étaient sur place.
Alors que le controversé projet de loi relatif à la crise sanitaire est examiné par le Parlement, un nouveau rassemblement de protestation contre les restrictions (notamment l'extension du pass sanitaire) est organisé devant le Sénat.
RT France
https://www.youtube.com/watch?v=AXAXGpgtVRc
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Depuis le 17 novembre 2018, le samedi est devenu le jour traditionnel de manifestation des Gilets Jaunes. Alors que le seul soupçon de négationnisme suffit à bannir des éclairages médiatiques le porte-parole naturel des Gilets Jaune et défenseur du Référendum d'Initiative Citoyenne, le mouvement, en réalité, loin d'avoir disparu, s'était préservé et montré particulièrement actif en se réunissant sans interruption en Ateliers Constituants.
Revigoré par la Fronde des Soignants, naturellement Gilets Jaunes...
À Saint-Denis, "blouses blanches et gilets jaunes, c'est le même combat !"
(dorénavant, premières victimes des nouvelles lois liberticides, alors que les Blouses Blanches sont célébrées comme les premiers héros de la pandémie)
La scène tranche avec les images de violences qui ont été filmées à Paris le même jour. A Nîmes, les policiers ont déposé leur casques au passage des soignants qui manifestaient en faveur de l'hôpital public, le 16 juin 2020. Le geste, salué par les soignants qui ont ensuite déposé des blouses en signe de soutien, a entraîné de longs applaudissements de part et d'autre.
...le mouvement des Gilets Jaunes offre (plus ou moins spontanément) un réseau et une structure canalisant les grognes de tous horizons (réforme des retraites, etc.), qui semblent dorénavant converger.
Malgré certaines branches partisanes, le mouvement apparait comme populaire et spontané, culturellement riche et varié, moralement et politiquement structuré, animé par les victimes des politiques liberticides habituelles (les femmes voilées notamment...n'en déplaise aux tendances Mont-Joie-Saint-Denistes de certains Giles Jaunes et autresLaïqueries sauvages...
et fédéré par un slogan percutant résonnant dans toutes les provinces :
- Liberté !
le pitch : Des centaines de milliers de Français ont manifesté pour ce second samedi à Paris et dans de nombreuses autres villes de France pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme une « dictature sanitaire », dénonçant le pass sanitaire et la vaccination obligatoire que le président Macron instaure aux français via son ministre de la santé Olivier Véran.
Certains groupes, plus procéduriers et soucieux des finesses pénales, mettent en avant une possible criminalisation d'E. Macron:
"Macron, en prison !"
Grâce à l'expertise des Gilets Jaunes, le mouvement bénéficie également d'une puissance stratégique et des élans insurrectionnels, capables de déborder les forces de l'ordre du préfet de Police de Paris...Denis Lallement l'éborgneur !
Chez les opposants au pass sanitaire, «un rejet des institutions politiques comme c’était le cas avec les gilets jaunes»
Pour le chercheur en sciences sociales Antoine Bristielle, ce qui unit les manifestants opposés à la politique sanitaire du gouvernement n’est pas le refus de la vaccination mais bien l’opposition au pass sanitaire.
Complotiste, "Patriotes", "Gilet jaune"... Qui sont les organisateurs des manifestations contre le pass sanitaire du samedi 7 août
Publié le 07/08/2021 à 08:18
Leaders de mouvements spontanés ou déjà structurés, novices en politique, militants de la première heure, antimacronistes, complotistes ou anciens "Gilets jaunes"... qui sont en tête des cortèges?
“Il faut faire gaffe” : un ministre d'Emmanuel Macron met les pieds dans le plat sur le pass sanitaire
La récente extension du pass sanitaire et l’obligation de la vaccination pour les soignants inquiètent au gouvernement. Plusieurs membres se sont confiés sur leurs appréhensions dans les colonnes du Monde.
Dans plus de 150 villes de France, 237.000 Français et Françaises ont défilé dans les rues ce samedi 7 août 2021, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Ces milliers de personnes ont manifesté contre le pass sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants. Alors qu’il s’agissait du quatrième week-end consécutif de manifestation, les personnes étaient plus nombreuses que la semaine précédente, qui comptait 204.000 manifestants. Dans les colonnes du Monde, ce lundi 9 août, un ministre a déclaré : “Ce n’est pas neutre d’avoir 200.000 personnes dans la rue à cette période”, a-t-il commencé.
Selon ce membre du gouvernement, la vigilance doit être de mise face aux manifestations nationales, qui ne sont pas toujours dépeintes comme elles le devraient. “Surtout quand on voit que c’est présenté positivement dans la presse quotidienne régionale, qui parle de manifestations familiales ou bon enfant”, a ajouté le ministre. Et de terminer : “Il faut faire gaffe quand on les pointe du doigt.”
Le mouvement contre le passe sanitaire s’inscrit dans la durée
Malgré le léger recul du nombre de manifestants (215 000 contre 237 000 la semaine précédente), la protestation est restée très étendue, samedi. Le thème de la potentielle vaccination des enfants monte de plus en plus dans les cortèges.
Peu importent les chiffres, c’est l’étendue du mouvement qui frappe. En ce samedi 14 août, cinquième jour de manifestation nationale contre le passe sanitaire, la mobilisation a été en léger recul –215 000 manifestants recensés par le ministère de l’intérieur, contre 237 000 la semaine précédente – mais elle reste aussi forte qu’inédite en un week-end de 15 août. Quelque 217 manifestations ont été recensées dans l’ensemble de l’Hexagone, dont trois cortèges à Paris ayant rassemblé 14 000 personnes.
Passe sanitaire : le noyau dur et hétérogène de la contestation défile à Paris
La foule était toujours aussi composite, avec des profils extrêmement variés, dont beaucoup de manifestants qui défilaient pour la cinquième, sixième, parfois neuvième fois de suite.
C’est le noyau dur de la contestation contre le passe sanitaire. Dans les rues de Paris, samedi 11 septembre, au milieu d’une foule toujours aussi composite, avec des profils extrêmement variés, dont beaucoup d’anciens « gilets jaunes », de nombreux manifestants défilaient pour la cinquième, sixième, parfois neuvième fois de suite, pour protester contre la politique sanitaire du gouvernement. Une mobilisation durable pour les plus motivés, les plus engagés, qui affirment vouloir revenir samedi prochain, mais le signe, surtout, de l’échec à élargir le mouvement au-delà des plus contestataires.
A Paris, la Préfecture de police (PP) a comptabilisé 19 000 manifestants dans quatre défilés distincts. Les manifestations ont été marqués par des violences contre les forces de l’ordre et 104 personnes ont été interpellées, a précisé dimanche la PP. Sur l’ensemble du territoire, le ministère de l’intérieur a fait état de 121 000 manifestants, contre 140 000 la semaine précédente et 237 000 au plus fort, le 7 août.
Guillaume Schneider, 44 ans, professeur des écoles en banlieue parisienne, manifestait pour la huitième fois, remonté contre l’instauration du passe sanitaire, contre Emmanuel Macron, contre les médias. « Les défenseurs des libertés, il y en a très peu », affirme l’enseignant, se disant très agacé par les « discours de culpabilisation » et de « propagande ».
Obligation vaccinale des soignants : "3.000 suspensions" hier, annonce Véran sur RTL
INVITÉ RTL - Olivier Véran a annoncé que 3.000 personnes avaient été suspendues lors de l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale des soignants le mercredi 15 septembre.
Vaccination obligatoire pour les soignants : 3.000 ou 300.000 professionnels suspendus ?
Depuis le 15 septembre, les soignants ont l’obligation d’être vaccinés contre le coronavirus sous peine d’être suspendus. Olivier Véran, ministre de la Santé, a annoncé jeudi dernier que 3.000 soignants avaient été suspendus pour avoir refusé de se mettre en conformité avec cette obligation.
Dans une vidéo « coup de gueule » très virale, une utilisatrice de Facebook qui se présente comme infirmière accuse le gouvernement de mentir. Elle affirme que ce sont en réalité 300.000 de ses collègues qui auraient été suspendus.
Sollicité par 20 Minutes, le ministère de la Santé indique que le chiffre de 300.000 « correspond aux professionnels de santé devant encore se soumettre à l’obligation vaccinale ». Soit environ 10 % de l’effectif. D’autre part, les 3.000 agents mentionnés par Olivier Véran correspondent « aux suspensions d’activité relevées chez les personnels hospitaliers ». Un chiffre qui a « sans doute évolué depuis l’annonce du ministre » il y a près d’une semaine.
