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1900 - Paris à la Belle Époque...des Apaches!

1. 5. 2014

Paris à la Belle époque (restauration de vieux films des frères Lumières)

Extrait du documentaire réalisé par Yves Billon et écrit par Nicolas Chaudun : "Zone, zonards, Apaches, le peuple des bordures de Paris".

A propos de Nice. Jean Vigo. 1930

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Des images du Paris de la Belle époque

Une vidéo restaurée par un youtubeur russe montre le Paris de la Belle époque en 4K.

Paris, fin des années 1890. Sur le parvis de Notre-Dame-de-Paris, la place de la Concorde ou les Champs-Elysées se succèdent les piétons, les calèches et les biclous qui roulent sur des rues pavées. Les hommes portent de beaux complets sombres et tous ont recouvert leur crâne d'un chapeau. Les femmes, également amatrices de couvre-chefs, sont vêtues d'élégantes tenues plus claires, à la taille la plus fine possible. La Tour Eiffel, récemment construite, trône sur les bords de la Seine.

https://www.cnews.fr/france/2020-03-08/des-images-du-paris-de-la-belle-epoque-en-4k-934121

Un voyage à travers Paris, 1890

https://www.youtube.com/watch?v=fo_eZuOTBNc

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https://www.youtube.com/watch?v=KsSFLgrfEwA

Zone, zonards, Apaches, le peuple des bordures de Paris.

Un fim de Nicolas Chaudun réalisé par Yves Billon. Plus d'informations : http://www.zaradoc.com/documentaires/... C’est la « zone » , « zoner » , « zonard » .. ! En voilà des mots d’aujourd’hui qui ont une longue histoire ! Autrefois, la zone était une bande de terrain large de 250 mètres qui s’étendait au devant des fortifications de Paris. Le fantôme de bastions démantelés voilà bientôt cent ans. Mais une frontière bien réelle, pourtant. Et que dit-elle cette frontière ? Elle raconte le poids de l’Histoire et l’incapacité des hommes à s’en affranchir tout à fait. Que dit-elle encore, cette frontière ? La commodité d’un au-delà où rejeter tout ce dont une fringante capitale ne veut pas : le provisoire, le désordre, la misère ; la pègre famélique qui les accompagne… Les chiffonniers, les Apaches en ont fait un repaire. De drôles de bandes au cœur de ce Paris populaire du début du vingtième siècle qui savaient » jaspiner le jars » (parler l’argot ) ! Le feuilleton de la Belle Époque, puis le cinéma n’ont pas manqué de broder une poésie autour de cette débine. Et, de cette population furtive des interstices, ils ont dégagé d’impérissables figures, à commencer par celle de Casque d’or. On entre dans Paris par des « portes », ou encore par des « poternes ». Ce qui devrait être un seuil, c’est-à-dire une entrée, un passage, ne marque, en définitive, qu’un clivage. On n’est Parisien qu’en deçà. Au-delà, on reste un banlieusard, au mieux un bordurier… Gommer ce clivage reste l’un des principaux enjeux de l’urbanisme parisien.

 

https://www.youtube.com/watch?v=bvZ3cDhi-UE

Le même contraste social, la même opposition de classe :

A Propos de Nice - Jean Vigo (1930)

https://www.youtube.com/watch?v=xQTf2f7G_Ak

 

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