AUX ARMES CITOYENS ! : LA REVOLUTION DECLARE LA GUERRE A L’EUROPE
Chronologie récapitulative –d’après la chronologie donnée par Franck Attar. La révolution française déclare la guerre à l’Europe. 1992 et les conférences de Henri Guillemin sur Danton, Robespierre et Marie Antoinette.
Rappel :
La permière phase de la révolution, du 17 juin 1789 au 10 août 1792, voit se mettre en place une monarchie parlementaire, et est dominée par cette nouvelle oligarchie financière qui s’est formée lors du XVIIIème siècle. Son objectif politique est double :
1-affaiblir la puissance royale « Le symbole le plus éclatant était la suppression du trône et son remplacement par un fauteuil identique à celui du président de séance (de l’assemblée législative) et placé sur la même ligne » F. Attar, p.129
2- empêcher le peuple d’accéder au pouvoir : mise en place d'un suffrage censitaire, hypocrisie de l’abolition des privilèges et des droits féodaux (en réalité, les paysans ne sont affranchis des droits féodaux qu’à la condition exhorbitante de racheter d’un coup 30 annuités) : « Aulard a écrit que la Législative se composait « de peu de républicains convaincus » » F. Attar, p. 130
Dans un nouveau contexte de crise financière et de menace de banqueroute (les assignats connaissent une forte dévaluation), la Législative (oligarchique) ne pensera pas un instant à augmenter les impôts des oligarques, au contraire, sans qu’il n’y ait eu aucune agression extérieure, elle se lancera dans la conquête des riches territoires industriels des Provinces-unies (La Belgique et les Pays-Bas).
http://go.hrw.com/hrw.nd/gohrw_rls1/pKeywordResults?keyword=st9%20france%201789
Chronologie :
Juillet 1789 : Début du mouvement d’émigration amorcé par le départ des grandes figures de la noblesse tel le Comte d’Artois (futur Charles X), le Duc d’Enghien ou le Prince de Condé. Entre 1789 et 1800, la France voit environ 140 000 personnes quitter le territoire. Il deviendra beaucoup plus difficile d’émigrer à partir de 1791.
Août 1789 : Soulèvement des Liégeois contre l’Autriche (la principauté de Liège fait partie des Pays-bas – autrichiens depuis 1713 – et seront intégré à la République française en 1795)
5 et 6 octobre 1789 – les journées révolutionnaires, alors que Paris subit toujours une pénurie de farine, une foule, composée majoritairement de femmes, se dirige de Paris à Versailles, pour réclamer du pain à Louis XVI qui répondit favorablement à cette demande. Elle réclamait aussi que les gardes du corps de sa majesté soient remplacés par la Garde nationale, commandée par La Fayette. En outre, l'Assemblée constituante exige ce même jour la ratification des décrets relatifs à la constitution et à la déclaration des droits. Au fur et à mesure du déroulement de ces journées, elle finit par exiger la venue du roi à Paris. Sur ce point, Louis XVI se laisse la nuit pour réfléchir. Mais, le 6 octobre, il est réveillé par une foule plus revendicative. Chargé désormais de la sécurité du château, La Fayette, en retard, est incapable d'empêcher son invasion meurtrière. Il sauve néanmoins à Versailles la famille royale qui est emmenée à Paris. L'Assemblée constituante y sera appelée quelques jours plus tard, le 19 octobre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9es_des_5_et_6_octobre_1789#cite_note-ref-1-1
12 octobre 1789 : le Comte d’Artois, réfugié à la cour du roi de Sardaigne à Moncalieri près de Turin, essaie de solliciter une intervention de l’Autriche auprès de Joseph II, frère de Marie-Antoinette.
« On veut, dit-il, détruire à jamais la plus belle monarchie du monde entier, on veut la faire tomber dans la plus honteuse des démocraties, et, pour y parvenir, on épuise tous les crimes de la terre, jusqu’à nous précipiter dans l’anarchie la plus complète ... Votre Majesté est monarque, Elle sait apprécier les justes droits attachés à ce titre; Votre Majesté connaît tous les devoirs d’un allié fidèle ... Je la supplie de me permettre une seule réflexion, c’est que la cause du roi de France est celle de tous les souverains, et qu’ils doivent tous redouter un pareil sort, s’ils ne délivrent pas celui auquel on ne peut reprocher qu’un excès de bonté et de douceur ...
« Depuis l’affreuse journée du 6 octobre, depuis l’instant où les rebelles ont mis le dernier comble à leur atrocité, mon silence deviendrait un cri ne et mon abstention une lâcheté ... Je dois ajouter à Votre Majesté que les princes du sang de France qui ont partagé mon sort partagent tous mes sentiments, et que nous verserions avec transport la dernière goutte de notre sang pour bien servir notre Roi et notre patrie... » Joseph II fut très irrité de cet appel. Il avait en Orient de grands intérêts, et il ne voulait pas se laisser entraîner témérairement à une guerre contre la France. Il avait d’ailleurs lui-même combattu en Autriche la puissance des nobles et des prêtres, il savait que même l’absolutisme n’a point de forme immuable ; et il rappelle brutalement le comte d’Artois au respect de la France et de sa volonté. La condamnation la plus terrible de l’émigration, c’est que les premiers émigrés aient reçu des souverains même de l’Europe une leçon de patriotisme : « Je prie Votre Altesse Royale de considérer que quelque fâcheux que soient les événements qui sont nés depuis quelques mois des États Généraux au sujet de la Constitution et pour arranger principalement les finances de l’État, il n’y a néanmoins aucune plainte, aucune réclamation de la part du Roi qui, s’il voulait, en aurait tant de moyens ; bien au contraire, tous les papiers publics prouvent qu’il est parfaitement d’accord avec la Nation sur tous les articles qui ont été déjà réglés et publiés. De quel droit donc un homme pourrait-il faire la moindre démarche ou élever sa voix contre tout ce qui a été décidé et sanctionné par l’autorité la plus incontestable au monde, savoir : par le Roi réuni avec la Nation, représentée légalement par ses députés ? »
Jean Jaurès. Histoire du socialisme. http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Jaur%C3%A8s_-_Histoire_socialiste,_I.djvu/363
Carte Euratlas - l'Europe de 1800
24 octobre 1789 Insurrection générale des Pays-Bas autrichiens. Le 18 décembre les troupes autrichiennes sont contraintes d’évacuer Bruxelles.
2 novembre 1789 : nationalisation des biens du clergés (pour environ trois milliards) qui serviront de garantie à la nouvelle monnaie : les assignats- Ces deux décrets (avec celui de l’abolition des droits féodaux -4 août 1789) sont appliqués sur tout le territoire français ; leur application est étendue dans les quelques enclaves étrangères subsistant. Les princes possessionnés, des évêques et des laïcs, protestent au nom des traités internationaux, qui ne peuvent être modifiés en temps de paix sans négociation préalable.
L'Assemblée constituante s'appuie elle sur la notion de souveraineté nationale. Les décrets s'appliquent à tous les Français, car ils ont été votés par les représentants du peuple souverain. À cette occasion les Constituants énoncent un nouveau droit appelé à un riche avenir, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (idée Rousseauiste), autrement dit le droit à l'autodétermination. Le 31 octobre 1790, le député Merlin de Douai déclare : « Le peuple alsacien s'est uni au peuple français parce qu'il l'a voulu, c'est donc sa volonté seule et non le traité de Münster qui a légitimé cette union. » Le discours de Merlin pose en filigrane la définition de la nation : une association volontaire de citoyens libres.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Princes_possessionn%C3%A9s
12 janvier 1790 Proclamation des Etats-Unis de Belgique
12 juin 1790 – Avignon demande son rattachement à la France (plébiciste du 14 septembre 1791).
12juillet 1790 : constitution civile du clergé (« Je jure de maintenir de tout mon pouvoir la Constitution. ») Elle sera condamnée par le pape Pie VI et abrogée par le Concordat de 1801.
27 juillet 1790 : Traité de Reichenbach (Dzierżoniów en basse Silésie) entre la Prusse et l’Autriche. Frédéric-Guillaume II et Léopold II décident de s’allier. Leurs intentions sont essentiellement tournées vers la Pologne à partager, l’Empire ottoman (la Grande Porte) et la Russie Catherine II qui développe une politique de conquête très agressive.
Le martyrologe belgique. L’an de fer 1790 http://books.google.cz/books/about/Le_Martyrologe_Belgique_l_an_1790.html?id=2IM6AAAAcAAJ&redir_esc=y
2 décembre 1790 : les troupes autrichiennes reprennent Bruxelles.
14 décembre 1790 : Léopold II décide de prendre parti en faveur des princes possessionnés.
Février 1791 : Le prince de Condé commence à organiser une armée des émigrés à Worms (dans la Rhénanie-Palatinat).
15 mars 1791 rupture diplomatique entre la France et le Vatican
20-21 juin 1791 fuite à Varennes. Le roi et sa famille, qui se sentent prisonniers dans le palais des Tuileries depuis le mois d’octobre, veulent se mettre sous la protection de régiments composés de soldats étrangers à Montmédy (en Lorraine) Depuis leur transfert à Paris, la famille royale se plaint des conditions et se sent « enfermée. » Elle est effectivement soumise à la « protection » de la Garde nationale de La Fayette. Après avoir fait fabriquée une berline pour le voyage et s’être équipé de faux passeport au nom de la baronne de Korff et de ses domestiques (le roi a revêtu la livrée du prince de Condé !! – alors que Condé est exilé depuis plusieurs mois !!), les membres de la famille royale prennent la fuite dans la nuit avec l’intention de rencontré une escorte de dragons venus à leur rencontre. Malheureusement, (par manque d’organisation ??) la rencontre ne se produira jamais. La nouvelle du départ de Louis XVI se répand dans Paris. Reconnu dès 10h du matin en Picardie, le convoi sera arrêté le soir à Varennes – en Lorraine – et ramené le lendemain aux Tuileries.
L’Assemblée constituante, après avoir hésité entre la fuite ou l’enlèvement, déclare qu’il a été « enlevé » et ne divulguera pas la déclaration (« le testament politique » dit-on) laissée par le roi et dans laquelle il commente son sentiment sur la révolution, en critique certaines conséquences sans pour autant rejeter les réformes importantes comme l'abolition des ordres et l'égalité civile.
Conclusion du manuscrit : « Français, et vous surtout Parisiens, vous habitants d'une ville que les ancêtres de Sa Majesté se plaisaient à appeler la bonne ville de Paris, méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre roi, il sera toujours votre père, votre meilleur ami. Quel plaisir n'aura-t-il pas d'oublier toutes ces injures personnelles, et de se revoir au milieu de vous lorsqu'une Constitution qu'il aura acceptée librement fera que notre sainte religion (Louis XVI était très pieux, et très opposé à la constitution civile du clergé du 12 juillet 1790) sera respectée, que le gouvernement sera établi sur un pied stable et utile par son action, que les biens et l'état de chacun ne seront plus troublés, que les lois ne seront plus enfreintes impunément, et qu'enfin la liberté sera posée sur des bases fermes et inébranlables. A Paris, le 20 juin 1791, Louis. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fuite_de_Louis_XVI_et_arrestation_%C3%A0_Varennes#cite_ref-7
17 juillet 1791 : fusillade du champ de Mars. La foule se rassemble pour signer une pétition exigeant la destitution du roi. Bailly – maire de Paris – et La Fayette général de la Garde Nationale donnent l’ordre de tirer sans sommation. On ne connaît pas le nombre de victimes. Les estimations les plus pessimistes font état d’un millier de victimes.
4 août 1791 : l’Autriche signe un traité de paix avec la Grande Porte à Sistowa.
27 août 1791 : déclaration de Pilnitz (en Saxe) les souverains de Prusse et d’Autriche se rencontrent et assurent leur soutien aux armées émigrées pour rétablir l’ordre en France, à condition que toute l’Europe y participe.
13 septembre 1791 : Louis XVI accepte de prêter serment sur la nouvelle constitution. Face à la nouvelle Assemblée législative, il garde le pouvoir exécutif de nommer le ministère et garde le droit de veto (voir la Carmagnole – qui après le 10 août 1792 deviendra l’hymne des Sans-culottes) .
14 décembre 1791 : Devant la perte de valeur des assignats, le royaume fait face à un nouveau risque de banqueroute. Narbonne, nouveau ministre de la guerre, prononce devant l’Assemblé législative (dont la première session date du Ier octobre 1791, les élections s’étaient tenues en août) dans lequel il affirme : « La guerre est indispensable à nos finances. Le sort des créanciers de l’Etat en dépend. » - Une Assemblée « bourgeoise » n’envisage pas d’augmenter les impôts de la « bourgeoisie. » Au Club des Jacobins, Robespierre s’oppose à cette idée de la guerre qui ferait le jeu de Louis XVI et argumente avec raison que tous les cadres, les officiers sont émigrés.
« Il souligna enfin le caractère contre-productif de la voie militaire pour l'expansion parmi les peuples d'Europe des principes de la Révolution française : « Personne n'aime les missionnaires armés ; et le premier conseil que donnent la nature et la prudence, c'est de les repousser comme des ennemis ». Robespierre mit enfin en avant la menace d'une dictature militaire, représentée par La Fayette, responsable de la répression des suisses de Châteauvieux par Bouillé en 1790 et de la fusillade du Champ-de-Mars. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maximilien_de_Robespierre#Le_Club_des_Jacobins
29 décembre 1791 Brissot déclare à l’Assemblée : « la guerre est indispensable à nos finances et à la tranquillité intérieure » Robespierre dénonce cette manoeuvre qui consiste pour l’Assemblée à détourner l’attention du public des vrais problèmes intérieurs.
6 janvier 1792 : l'électeur de Trèves disperse les regroupement d'émigrés.
12 mars 1792 : La Prusse et la Russie s'accordent sur un nouveau partage de la Pologne (1er partage : 1772- 3eme 1795 - validé par le congrès de Vienne en1814)
20 avril 1792 : La France déclare la guerre à l'Autriche.
Dans la nuit du 24 au 25 avril 1792 : Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du Génie alors en poste à Strasbourg compose un chant qui s’appelara plus tard la Marseillaise et qui porte initialement différents titres, tous éphémères : Chant de guerre pour l'armée du Rhin ; Chant de marche des volontaires de l'armée du Rhin. Adoptée par la France comme hymne national : une première fois par la Convention pendant neuf ans du 14 juillet 1795 jusqu'à l'Empire en 1804, puis définitivement en 1879 sous la Troisième République.
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Marseillaise
28 avril 1792 : les troupes françaises entrent en Belgique.
29 avril 1792 : débandade des armées françaises.
Mai 1792 : Au grand désarroi de la famille royale et malgré les victoires sur le terrain à l’est et au nord du royaume, les armées austro-hongroises ne vont pas route vers Paris. L’affaire Polonaise n’étant toujours pas réglée.
19 mai 1792 : les troupes russes entrent en Pologne.
25 juillet 1792 : Autant à l’instigation du roi et surtout de Marie-Antoinette que pousser par les émigrés, le chef de l’armée prussienne proclame à Coblence le « Manifeste de Brunswick » et menace de « livrer Paris à une entière subversion » si la famille royale est menacée. L’indignation est générale, le peuple se mobilise (le manifeste est publié en France le 3 août.) – la page de Wikipedia émet l’hypothèse (mais sans citer d’étude concrète) que l e manifeste puisse être un faux. Il est à peu près certain que le Général en chef des armées prussiennes, le Duc de Brunswick menait « à contre cœur » un combat contre la France. Wikipédia – toujours sans citer de document - laisse entendre que des agents envoyés par la France lui auraient proposé de prendre la tête de l’armée française au début de l’année 1792.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifeste_de_Brunswick
30 juillet 1792 : Le Dr François Mireur, futur général des armées d'Italie et d'Égypte, venu à Marseille afin d'organiser la marche conjointe des volontaires du Midi (Montpellier et Marseille), publie ce chant, à Marseille, pour la première fois, avec un nouveau titre : Chant de guerre des armées aux frontières. De fait, ce sont les troupes des Fédérés marseillais qui, l'ayant adopté comme chant de marche, l'entonnent lors de leur entrée triomphale, aux Tuileries, à Paris, le 30 juillet 1792.
10 août 1792 : le peuple prend d’assaut les Tuileries. Louis XVI et sa famille seront alors dans un premier temps réfugiés à l'Assemblée Nationale, qui décrète immédiatement la déchéance du pouvoir exécutif du roi, avant d'être incarcérés à la prison du Temple (dès le 12 août) en attente de leur procès qui se tiendra en décembre 1792 et janvier 1793 pour le roi, en octobre 1793 pour la reine qui sera transférée à la Conciergerie en août 1793. On chante la Carmagnole !
17 août 1792 : instauration du tribunal criminel extraordinaire (supprimée le 29 novembre 1792 (connue sous le nom de Tribunal du 17 août), puis rétablie sur proposition des députés Georges Danton, Robert Lindet et René Levasseur, par la loi du 10 mars 1793 sous la dénomination de Tribunal criminel extraordinaire.) Début de la Terreur qui prendra fin avec la chute de Robespierre le 8 thermidor an II (26 juillet 1794).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9ation_du_tribunal_extraordinaire
19 août 1792 : La frontière est franchie par le duc de Brunswick. « Dumouriez vient alors de remplacer à la tête de l'armée du Nord La Fayette passé à l'ennemi. C'est le début de l'offensive des armées austro-prussiennes appuyées par environ 20 000 émigrés. Les Prussiens s'emparent de Longwy le 23. La nouvelle est connue le 26 à Paris qui craint une arrivée des Prussiens. Puis Verdun tombe après avoir été assiégée pendant deux jours. Les armées de Dumouriez, à Sedan, et de Kellermann, à Metz, ne parviennent pas à établir une jonction. La peur monte à Paris et la Commune fait arrêter 600 suspects qui rejoignent les 2 000 détenus des prisons de Paris. On parle d'un complot des prisonniers prêts à massacrer les patriotes lors de l'arrivée des Austro-Prussiens que l'on croit imminente. »
2 septembre 1792 : Danton, « l’homme du 10 août », élu de Paris et ministre de la justice passe pour le leader des Sans-culottes et qui en fait double jeu (il parlera de la « sale démocratie » et de « la République de Wisigoths dont rêve Robespierre » et déclarera « la propriété éternellement sacrée »), tient un discours où il appelle à la mobilisation générale « - Tout s'émeut, tout s'ébranle, tout brûle de combattre....Nous demandons que quiconque refusera de servir de sa personne, ou de remettre ses armes, soit puni de mort... De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace. » La guerre devient le moyen d’expédier les Sans-culottes sur le front.
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Danton1792.asp
Après les massacres de septembre qui se déroulent du 2 au 7 septembre 1792, Danton et le ministre de la guerre Lebrun prennent secrètement contact avec le Roi de Prusse pour lui faire savoir que la sécurité de Louis XVI ne serait pas garantie en cas de défaite de l’armée française.
20 septembre 1792 : « Bataille de Valmy. » Les troupes françaises « défont » les armées austro-prussiennes. Les deux camps s’étaient mis d’accords, après les coups de canons les soldats s’écrient « vive la Nation », les Prussiens, « effrayés » reculent.
21 septembre 1792 : L’Assemblée législative devient la Convention nationale chargée d’écrire une nouvelle constitution. Elle sera proclamée le 24 juin 1793.
22 septembre 1792 : l’An I, mais ne sera jamais appliquée, de sorte que la Ière République n’existera que sur le papier. Le premier président de la République élu sera Louis Napoléon Bonaparte en 1848. Dans le nouveau calendrier, les ouvriers travaillent 9 jours et se reposent le dixième.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Constitution_de_l%27an_I
1er octobre 1792 : les Prussiens quittent le territoire français.
21 janvier 1793 – Le citoyen Capet est guillotiné. Marie Antoinette sera exécutée en octobre.
1er octobre 1793 : les Austro-prussiens reprennent l'offensive et repassent la frontière.
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Chant de guerre pour l'armée du Rhin "La marseillaise" by Claude-Joseph de Lisle
Sylvia McNair, soprano and Richard Leech, tenor
Baltimore Symphony Orchestra & Baltimore Symphony Chorus & St. Michael and All Angels Choir conducted by David Zinman
Nahráno 7. 05. 2009 - bartje11
La Marseillaise |
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Premier couplet |
Allons enfants de la Patrie, |
Refrain : |
Aux armes, citoyens, |
Couplet 2 |
Que veut cette horde d'esclaves, |
Refrain |
Couplet 3 |
Quoi ! des cohortes étrangères |
Refrain |
Couplet 4 |
Tremblez, tyrans et vous perfides |
Refrain |
Couplet 5 |
Français, en guerriers magnanimes, |
Refrain |
Couplet 6 |
Amour sacré de la Patrie, |
Refrain |
Couplet 7 (dit couplet des enfants) |
Nous entrerons dans la carrière |
Refrain |
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Marseillaise
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LA MARSEILLAISE
Un film de Jean Renoir - 1938
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28. 1. 2013