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Maximilien Marie Isidore de Robespierre

 

La légende noire de Robespierre


Cécile Obligi - La légende noire de Robespierre by les_ernest

Cécile Obligi, historienne et conservatrice à la BNF, s'attaque au cliché tenace d'un Robespierre despote et "bourreau de la Vendée".

 

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Conférence d'Henri Guillemin, (12 février 1970)

 

 

Transcription de la conférence :

http://etienne.chouard.free.fr/Europe/Guillemin_raconte_Robespierre_et_la_Revolution_francaise.pdf

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Citations d'après Henri Guillemin :

 

1788  - Arras, déclaration du candidat Robespierre aux Etats-généraux (Tiers)

"La plus grande partie de nos concitoyens est réduite par l'indigence à ce suprême degré d'abaissement, où l'Homme, uniquement occupé de survivre, est incapable de réfléchir aux causes de sa misère et aux droits que la nature lui a donné."

 

A propos de Robespierre, Journal de Paris, 28 octobre 1789 :

"Hier, monsieur Robespierre, est encore monté à la tribune. On s'est rapidement aperçu qu'il voulait encore parler en faveur des pauvres. Et on lui a coupé la parole."

 

En réponse à la fête de la fédération du 14 juillet 1790 (constituante)

"vous voulez diviser la nation en deux classes, dont l'une ne sera armée que pour contenir l'autre. C'est aux classes fortunées que vous voulez transférer la puissance !" (voir le massacre du Champ de Mars le 17 juillet 1791)

 

A propos de la propriété (Convention) :

"Il y a dans votre déclaration des droits de l'Homme, un adjectif inédit. Vous avez déclaré que la propriété était sacrée.

Demandez donc À UN NÉGRIER puisque vous n'avez pas voulu abolir l'esclavage, demandez à un négrier sa propriété, il va vous montrer, vous désigner du doigt un bateau. Non je me trompe, un cercueil flottant. Un cercueil flottant plein de femmes et d'enfants, d'hommes et d'enfants à la peau noire. Et il vous dira en toute conscience et appuyé par vous-même : ceci est ma propriété. Ma propriété sacrée.

Vous savez que ce n'est pas possible, on ne peut pas être propriétaire d'êtres humains. Donc vous voyez qu'il y a une limite à la propriété.

Et de même que la limite de la liberté c'est la liberté d'autrui. De même la limite de la propriété c'est la vie ou la dignité d'autrui. Je demande donc que la constitution républicaine marque telle limite au droit de propriété.""

 

 Réponse / proposition du député de la plaine Barère :

"Peine de mort pour quiconque proposera une loi attentatrice à la propriété individuelle ou commerciale."

le 8 mai 1793, les Girondins Vergniaud (Habitants de la Gironde, levez-vous!) et Cambon (Généreuse population du midi, levez-vous !) appelent à la guerre civile de la province contre Paris !

Le 25 mai 1793 Isnard :

"si la population de paris se mêle du MOINDRE ATTENTAT à l'égard de la PROPRIÉTÉ, Paris sera DÉTRUIT par les forces provinciales."

 "Et bientôt, dit-il, le voyageur des bords de la Seine se demandera si jamais une ville s'est élevée là."

 

 

Le 25 mai 1793, Club des Jacobins, Robespierre répond aux menaces de cette nouvelle déclaration de Brunswick :

"la situation est maintenant entre les sans-culottes et les culottes dorées. J'appelle le peuple à l'insurrection."

 

 

Printemps 1794 :


"Nous voulons une Patrie qui procure du travail — qui procure du travail — à tous les citoyens ou les moyens de vivre à ceux qui sont hors d'état de travailler. Nous voulons une cité où les transactions seront la circulation de la richesse et non pas le moyen pour quelques-uns d'une opulence fondée sur la détresse des autres. Nous voulons une organisation humaineNous voulons une organisation humaine où les mauvaises passions seront enchaînées, l'égoïsme, la cupidité, la méchanceté. Nous voulons substituer la droiture aux bienséances, substituer le mépris du vice au dédain du malheur, substituer les braves gens à la bonne compagnie. Nous voulons une demeure des hommes où toutes les âmes s'agrandiront, nous voulons accomplir les destins de l'humanité."

 

"je voudrais que la Nation française reconnaisse l'existence d'un Être Suprême. Parce que si la nation française reconnaît l'existence d'un Être Suprême, la première conséquence de cette proclamation sera que la Nation française s'engagera du même coup à travailler pour la Justice, à défendre les opprimés et à respecter les misérables"

 

Lamartine, Histoire des Girondins, 1847 :

"Ils le couvrirent pendant quarante jours du sang qu'ils versaient pour le perdre"

 en parlant de la folie FOUQUIER-TINVILLE et du Comité de Sûreté Générale [Les Girondins en fait]: le Tribunal Révolutionnaire fait tomber en 6 mois 1 200 têtes. Robespierre demandera par 2 fois la révocation de FOUQUIER-TINVILLE, sans succès. (http://transition.xooit.fr/t732-Audio-Les-conferences-de-Henri-Guillemin.htm)

Malet et Isaac (Histoire, tome III, p.90. Edition Marabout) nous donne les chiffres suivants: 

"Sur 14 000 condamnés à mort dont on possède des renseignements précis,

- 6,5 % étaient des écclésiastiques,

- 8,25 % des nobles,

- 25 % des bourgeois,

- 28 % des paysans,

- 31 % des ouvriers."

 

26 juillet 1794 à la Convention - le dernier discours :

"Mes mains sont liées, mais je n'ai pas encore un bâillon sur la bouche, alors j'ai un certain nombre de choses à vous dire avant de mourir"

"Quand la République tombe entre certaines mains, ce sont CES MAINS-LÀ qui font la contre-révolution"

"Que voulez-vous que nous fassions quand le responsable des finances —( CAMBON)—, QUAND LE RESPONSABLE DES FINANCES FOMENTE L'AGIOTAGE, FAVORISE LE RICHE ET DÉSESPÈRE LE PAUVRE ? J'en ai assez de vivre, dans un monde où l'honnêteté est toujours victime de l'intrigue et où la Justice est un mensonge".

 

27 juillet 1794, 9 thermidor, coup d'état contre Robespierre et la République :

" La constitution de l'An I était en effet très démocratique. Non seulement elle établissait le suffrage universel, mais elle permettait aussi aux citoyens dans certains cas de rejetter les lois votées par l'assemblée. Elle contraignait aussi l'Etat à assurer la subsistance des chômeurs et des infirmes et à accorder gratuitement l'instruction à tous. Si le gouvernement violait la loi, le peuple avait le devoir de se soulever."

(Malet et Isaac, Histoire, tome III, p.96. Edition Marabout)

 

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Conférence de Florence GAUTHIER. Partie 1

 

Conférence de Florence GAUTHIER. Partie 2

 

liens supplémentaires :

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0191_19680710/OBS0191_19680710_004.pdf

 

Première mise ne ligne : 15. 10. 2013- Dernière mise à jour : 05/02/2014

 

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