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Hector Berlioz

Symphonie fantastique (1830) 

Opus 14 - 4. Marche au supplice

Mise en ligne le 21 août 2010 par LindoroRossini

Recording: The classic 1974 Philips recording under Colin Davis, leading the enchanting Royal Concertgebouw Orchestra, is, probably, one of the most ardent and warm renditions of Berlioz's masterpiece.

 

Fiche pédagogique

proposée par Alexandra Efimiuk sur le site bonjour de france

Matériel :  un (des) extrait(s) des œuvres du répertoire classique (à vous de choisir); durée max. - 1 minute

Objectifs : développer l’imagination des élèves, faire parler les élèves en décrivant et en présentant des événements. On peut également leur proposer d’écrire un texte descriptif ou un récit.

Demander aux élèves de s'installer confortablement et de fermer les yeux.

  1. Faites leur écouter l'extrait de l'œuvre musicale (exemple : extrait de « La Mer » de Claude Debussy)
  2. Demandez-leur ensuite de dire quelles "images" leurs sont venues pendant l'écoute. Pour les aider, écrivez au tableau  les questions : Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ?
  3. Après avoir écouté les élèves présenter leurs « images ». Guidez-les en leur posant des questions. (exemple : J’imagine un bateau et la mer. Demander de décrire ce bateau en détail, de parler de la mer.  Il y a un orage sur la mer : ici on peut parler du temps/, etc.).
  4. Ensuite comparer les réponses.
  5. Demander d’imaginer le titre de cette(ces) œuvre(s) musicale(s).

 

Pour aller plus loin vous pouvez demander d’écrire un texte descriptif, une histoire, un conte … ou de faire une recherche sur le compositeur et son œuvre et puis la présenter devant la classe. 

 

Biographie :

à La Côte-Saint-André (Isère) et mort le à Paris.

Reprenant, immédiatement après Beethoven, la forme symphonique initiée par Haydn, Berlioz la renouvelle en profondeur par le biais de la musique à programme (Symphonie fantastique), de la symphonie concertante (Harold en Italie) et en créant la « symphonie dramatique » (Roméo et Juliette).

L'échec de Benvenuto Cellini lui ferme les portes de l'Opéra de Paris, en 1838. En conséquence, l'opéra comique Béatrice et Bénédict est créé à Baden-Baden en 1862, et son chef-d'œuvre lyrique, Les Troyens, ne connaît qu'une création partielle à l'Opéra-Comique, en 1863. Berlioz invente le genre de la « légende dramatique » avec La Damnation de Faust et L’Enfance du Christ, œuvres conçues pour le concert, à mi-chemin entre l'opéra et l'oratorio.

Faisant souvent appel à des effectifs considérables dans sa musique symphonique (Symphonie funèbre et triomphale) et religieuse (Requiem, Te Deum), Berlioz organise d'importants concerts publics et crée le concept de festival. Avec le cycle des Nuits d'été enfin, il inaugure le genre de la mélodie française avec ensemble instrumental, promis à un bel avenir avec les œuvres, notamment, de Duparc, Fauré, Chausson et Ravel.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hector_Berlioz

 

Programme

Voici le programme de cette symphonie tel qu’il apparaissait dans l’édition de 1832 (l’orthographe et la typographie sont celles de l’édition conservée à la BNF).

Première Partie : Rêveries – Passions

L’auteur suppose qu’un jeune musicien, affecté de cette maladie morale qu’un écrivain célèbre appelle le vague des passions, voit pour la première fois une femme qui réunit tous les charmes de l’être idéal que rêvait son imagination, et en devient éperdument épris. Par une singulière bizarrerie, l’image chérie ne se présente jamais à l’esprit de l’artiste que liée à une pensée musicale, dans laquelle il trouve un certain caractère passionné, mais noble et timide comme celui qu’il prête à l’être aimé.

Ce reflet mélodique avec son modèle le poursuivent sans cesse comme une double idée fixe. Telle est la raison de l’apparition constante, dans tous les morceaux de la symphonie, de la mélodie qui commence le premier allegro. Le passage de cet état de rêverie mélancolique, interrompue par quelques accès de joie sans sujet, à celui d’une passion délirante, avec ses mouvements de fureur, de jalousie, ses retours de tendresse, ses larmes, etc., est le sujet du premier morceau.

Deuxième Partie : Un bal

L’artiste est placé dans les circonstances de la vie les plus diverses, au milieu du tumulte d’une fête, dans la paisible contemplation des beautés de la nature ; mais partout, à la ville, aux champs, l’image chérie vient se présenter à lui et jeter le trouble dans son âme.

Troisième Partie : Scène aux champs

Se trouvant un soir à la campagne, il entend au loin deux pâtres qui dialoguent un Ranz des vaches ; ce duo pastoral, le lieu de la scène, le léger bruissement des arbres doucement agités par le vent, quelques motifs d’espérance qu’il a conçus depuis peu, tout concourt à rendre à son cœur un calme inaccoutumé et à donner à ses idées une couleur plus riante. Il réfléchit sur son isolement; il espère n’être bientôt plus seul... Mais si elle le trompait !... Ce mélange d’espoir et de crainte, ces idées de bonheur troublées par quelques noirs pressentiments, forment le sujet de l’adagio. À la fin, l’un des pâtres reprend le Ranz des vaches ; l’autre ne répond plus... Bruit éloigné de tonnerre... Solitude... Silence...

Quatrième Partie : Marche au supplice

Ayant acquis la certitude que non seulement celle qu'il adore ne répond pas à son amour, mais qu'elle est incapable de le comprendre, et que, de plus, elle en est indigne, l'artiste s'empoisonne avec de l'opium. La dose du narcotique, trop faible pour lui donner la mort, le plonge dans un sommeil accompagné des plus horribles visions. Il rêve qu'il a tué celle qu'il aimait, qu'il est condamné, conduit au supplice, et qu'il assiste à sa propre exécution. Le cortège s'avance aux sons d'une marche tantôt sombre et farouche, tantôt brillante et solennelle, dans laquelle un bruit sourd de pas graves succède sans transition aux éclats les plus bruyants. À la fin de la marche, les quatre premières mesures de l'idée fixe réapparaissent comme une dernière pensée d'amour interrompue par le coup fatal. On entend alors quatre notes descendantes représentant la tête du condamné qui roule.

Cinquième Partie : Songe d'une nuit du sabbat

Il se voit au sabbat, au milieu d’une troupe affreuse d’ombres, de sorciers, de monstres de toute espèce, réunis pour ses funérailles. Bruits étranges, gémissements, éclats de rire, cris lointains auxquels d’autres cris semblent répondre. La mélodie aimée reparaît encore, mais elle a perdu son caractère de noblesse et de timidité ; ce n’est plus qu’un air de danse ignoble, trivial et grotesque : c’est elle qui vient au sabbat... Rugissement de joie à son arrivée... Elle se mêle à l’orgie diabolique... Glas funèbre, parodie burlesque du Dies iræ3, ronde du Sabbat. La ronde du Sabbat et le Dies iræ ensemble.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Symphonie_fantastique#Quatri.C3.A8me_Partie_:_Marche_au_supplice

 

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