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Tous les matins du monde - 1991

Un film d'Alain Corneau - Gérard Depardieu, Jean-Pierre Marielle (bande-annonce)

 

Tous les matins du monde est un roman écrit par Pascal Quignard et publié en 1991.

Il est adapté la même année au cinéma sous le même titre par Alain Corneau. L'écriture du roman-scénario de Pascal Quignard est largement inspiré de son précédent roman La Leçon de musique, et des faits historiques de la vie de ses deux personnages principaux, M. de Sainte-Colombe et Marin Marais, deux violistes du XVIIe siècle, qui ont été relatés dans un ouvrage de Titon du Tillet intitulé Vies des Musiciens et autres Joueurs d’Instruments du règne de Louis le Grand. On y retrouve des faits historiques véridiques, des obsessions de l'auteur, des idées évoquées dans sa précédente œuvre.

Lors de son adaptation au cinéma par Alain Corneau, celui-ci supprimera tous les aspects politiques de l'œuvre (par exemple la destruction de l'abbaye de Port-Royal), pour se consacrer uniquement à sa demande initiale, la musique. Par ailleurs, le film se distingue du livre par son début et sa fin, où Marin Marais fait la confession de son attitude égoïste passée aux côtés de son maître M. De Sainte Colombe. Il est alors la voix off durant toute l'œuvre d'Alain Corneau. Tandis que le roman de Pascal Quignard s'ouvre sur la mort de Madame de Sainte Colombe, et raconte les événements de la vie de Monsieur de Sainte Colombe de manière chronologique.

 

Au printemps 1650, Madame de Sainte Colombe meurt, laissant son mari seul avec leurs deux petites filles, Madeleine et Toinette. Afin d’accroitre leurs revenus, Monsieur de Sainte Colombe donne des cours de viole (instrument de musique à cordes qu’on frotte avec un archet). Il se plonge dans la musique pour oublier la mort de son épouse. Il travaille seul dans une cabane et perfectionne son instrument à tel point qu’il peut « imiter toutes les inflexions de la voix humaine ».

Monsieur de Sainte Colombe vit retiré du monde. Il ne parle pas, sauf à ses deux amis, Claude Lancelot et Baugin. C’est Guignotte, la cuisinière, qui s’occupe des deux fillettes. Lorsque Madeleine en atteint l’âge, Sainte Colombe lui apprend la viole, ce qui provoque la jalousie de sa petite sœur. Quelque temps plus tard, le père offre une viole à la plus jeune. Ils organisent alors des concerts à 3 violes qui connaissent un succès croissant. Leur succès est tel que le Roi lui-même souhaite les entendre. Ce dernier envoie son joueur attitré de viole, Monsieur Caignet, pour inviter le musicien à la cour. Mais Sainte-Colombe refuse et se présente lui-même comme un « sauvage » qui n’a pas sa place à la cour. Caignet insiste, sans succès, et rapporte la réponse au Roi. Mécontent de ce refus, le Roi renvoie Caignet, accompagné de l’abbé Mathieu, chez Sainte Colombe. L’abbé se montre dur : il dit au musicien que son don lui vient de Dieu et qu’il ne peut le cacher. Mais Sainte Colombe ne se laisse pas impressionner et répond avec force à l’abbé. Une dispute violente naît entre les deux hommes.

Pendant plusieurs années, le père et ses deux filles connaissent la tranquillité et continuent leurs concerts, mais de manière plus discrète. Madeleine et Toinette deviennent des jeunes femmes. Une nuit, alors qu’il joue le morceau composé à la mort de son épouse, Sainte-Colombe voit le fantôme de sa femme. Son épouse lui rend par la suite d’autres visites. Le musicien se croit d’abord fou, mais cela lui procure joie et apaisement . Il demande à son ami, le peintre Baugin, de faire un tableau de la table près de laquelle son épouse est apparue.

Le jeune Marin Marais demande à Sainte Colombe qu’il le prenne comme élève. Après avoir été chassé d’une chorale parce que sa voix avait changé, il éprouve une grande honte et veut faire de la musique pour venger sa voix perdue. Sainte Colombe le traite avec rudesse, mais lui dit de revenir un mois plus tard. Troublé par la visite de Marais, Sainte Colombe voit à nouveau le fantôme de son épouse. Lorsque Marais revient, Sainte Colombe l’accepte comme élève et analyse sa manière de jouer : sa technique est bonne, mais ce n’est pas de la musique. Malgré la rudesse de l’hiver, maître et élève continuent les leçons. Un jour, alors que Sainte Colombe veut aller rendre visite à Baugin, en chemin, il fait à Marais un cours sur la musique et le vent. Tous deux arrivent dans l’atelier de Baugin. La leçon continue Sainte Colombe lui fait écouter « le son que rend le pinceau ». Alors qu’ils reprennent la route, Sainte Colombe s’interroge sur les liens qui unissent la musique et le silence. Sainte Colombe est furieux car Marais a joué devant le Roi. De rage, il brise l’instrument de son élève, au plus grand désarroi de Marais, et le critique vivement avant de lui ordonner de partir. Madeleine console Marais, elle lui promet de lui enseigner tout ce qu’elle sait. L’été 1676, Marais est engagé comme « musiqueur du roi ».

 

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