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Georges Méliès - 1902

Le voyage dans la Lune - 1902

Un film perdu de Méliès retrouvé à Prague - 2016

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Georges Méliès (1861-1938) est considéré comme l'un des principaux créateurs des premiers trucages du cinéma, entre autres les surimpressions, les fondus, les grossissements et rapetissements de personnages. Il a également été le premier cinéaste à utiliser des storyboards. Il a fait construire le premier studio de cinéma créé en France dans la propriété de Montreuil dont son père l’avait également doté.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_M%C3%A9li%C3%A8s

 

Le voyage dans la Lune, 1902

Ajoutée le 18 févr. 2013

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Un film perdu de Georges Méliès retrouvé à Prague

11-10-2016 16:18 | Alžběta Ruschková

Un film perdu, réalisé par Georges Méliès, illusionniste et un des pionniers du cinéma, a été retrouvé plus de cent ans après sa création par les Archives nationales du film de République tchèque. Cachée pendant des décennies dans une collection privée, l’œuvre a été présentée pour la première fois ce mardi dans la salle de cinéma Ponrepo à Prague. Radio Prague s’est entretenue avec la restauratrice française Jeanne Pommeau qui est à l’origine de cette découverte :

« Il s’agit d’un petit film de Georges Méliès. Il manque en fait le début mais nous avons les deux tiers d’un petit film qui s’appelle ‘Match de prestidigitation’. Nous n’avons pas trouvé d’autres traces de ce film dans le monde. Il est réputé comme perdu et l’était déjà dans les années 1980 quand on a effectué une grosse recherche sur les films perdus. C’est donc un film que l’on n’a pas vu très probablement depuis une centaine d’années. »

Comment l’avez-vous découvert ?

« C’était grâce à un don qui a été fait aux Archives nationales du film. Il y avait une bobine qui comportait trois petits films. Sur la boîte, il était indiqué qu’il s’agissait des ‘Transmutations imperceptibles’, un film de Méliès datant de 1904. Et c’est un film qui est relativement connu. Quand nous avons ouvert la boîte, nous nous sommes rendus compte que ce ne pouvait pas être ce film-là, parce qu’il ne s’agissait pas du tout des mêmes images.

Mais en regardant le film, nous avons appris que c’était bel et bien un film de Méliès. On a pu le voir grâce au fait que Méliès lui-même jouait dans le film, grâce au copyright au milieu de l’image et grâce à un photogramme à la fin du film que Méliès avait aussi utilisé comme son copyright et qui indiquait la date 1904. Cela nous a permis de regarder dans les scénarios perdus, et en particulier dans un livre édité par l’Association des amis de Georges Méliès qui s’appelle ‘158 scénarios de films perdus de Georges Méliès’. Cela était donc un premier pas pour identifier ce film. Ensuite, en recherchant dans le catalogue original américain qui se trouve à la Cinémathèque française à Paris, nous avons pu vérifier que le scénario de ce catalogue de Méliès correspond à notre film, tant du point de vue de l’histoire que du point de vue de la description du décor. »

Vous êtes-vous toute de suite rendue compte qu’il s’agissait d’un film perdu ?

« Oui, relativement vite. La filmographie de Georges Méliès est assez connue. De plus, nous sommes chargés du catalogage de ses films. Nous connaissons assez bien la documentation sur Georges Méliès. Nous nous sommes donc rendus compte assez vite que ce film-là n’existait nulle part et qu’il était vraisemblablement inconnu. Après, une petite recherche a suffi pour le vérifier. »

Cela a dû être un moment assez fort… Qu’est-ce que vous avez ressenti après la découverte du film ?

« C’était évidemment très excitant. Mais c’est aussi très troublant. Si une chose pareille arrive une fois dans la vie, c’est déjà un miracle. C’était donc un grand choc de faire cette découverte d’un petit film de Méliès. »

Avez-vous déjà présenté votre trouvaille en France ?

« Non. Puisque la découverte a été faite à Prague, il était très important pour nous de montrer le film pour la première fois à Prague, et plus précisément dans le cinéma Ponrepo. Cela est pour moi aussi très intéressant parce que ce cinéma s’est vu donner son nom d’après Viktor Ponrepo qui était au départ, lui aussi, un illusionniste, avant de créer la première salle de cinéma à Prague. Je trouve donc que cela fait sens, de lier ces deux personnalités là. »

 

http://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/un-film-perdu-de-georges-melies-retrouve-a-prague

 

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